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Les plaisirs de Philippe
11 août 2018

Quand un pique-nique Erosphère se termine dans un donjon BDSM – septembre 2017

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Deux mois après le festival Erosphère 2017 sur les créativités érotique, un pique-nique fut organisé sur Paris en septembre pour réunir les nostalgiques de cette fête de juillet.


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La soirée retrouvaille pique-nique d’Erosphère devait initialement se dérouler dans le Parc de Bercy. Mais en raison du mauvais temps, l’organisatrice, Mélatonine, a au tout dernier moment choisi de faire la soirée dans le sous-sol du Bar à Mines dans le XIIème à condition que l’on reste sage car elle y est bien connue. Petite précision qui aura son importance plus tard, il y avait des caméras qui filment le sous-sol avec écrans visibles de tous au niveau bar !

Du coup la soirée a commencé gentiment et ce fut un plaisir de retrouver des amis et animateurs d’Erosphère. Certains étaient venus avec quelques accessoires BDSM comme Fred qui avait un martinet en méta! La soirée avançant et l’alcool faisant son effet, certains ont commencé à se lâcher malgré la promesse de rester sage. Le sous-sol du bar s’est alors transformé en salon d’atelier de test et d’initiation au martinet, visible au niveau bar de tout le public  grâce aux caméras. Et C., un animateur d’Erosphère, prodiguait des séances de massage fort appréciées.  
 

vers 2C’est à ce moment là que Marie Albatrice est arrivée dans la soirée et connaissant mes activités naturistes m’a interrogé sur le nouvel espace naturiste du bois de Vincennes. Cela m’a valu plein de questions de la part de l’assemblée y compris sur mes autres activités de naturiste en liberté et de découvrir que le lendemain je devrais certainement croiser plusieurs Erosphériens à la Fête de l’Huma où j’avais prévu de me rendre sur le stand des naturistes.
 
Finalement à 2h du matin, le patron a priori pas choqué par ce qui s’était passé et retransmis via les caméras dans son bar ouvert à un public pas forcément averti, nous a signifié la fermeture de son établissement.
 
Nous nous sommes donc retrouvés une bonne quinzaine sur le trottoir à décider comment nous allions terminer cette soirée. Finalement nous nous sommes rendus chez Marie qui dans un premier temps n’était pas très enthousiaste pour  accueillir une bande de joyeux lurons dont certains commençaient vraiment à se lâcher. Après un passage dans une épicerie pour reconstituer nos stocks de boissons nous avons atterri au domicile de Marie que je connaissais depuis le Subspace « Sanctuaire » interrompue par une voisine indélicate en avril. Les activités du bar reprirent gentiment dans son salon entre deux verres et au bout d’un certain temps Marie nous proposa de descendre dans son Terrier, un donjon dont je soupçonnais l’existence mais qui m’a stupéfait par sa taille et la diversité des instruments ! On y accède pas une porte dans la cage d’escalier en descendant un étroit escalier en colimaçon et arrivé en bas on arrive dans une salle qui fait facilement plus de 80m² avec un plafond haut d’au moins deux étages formé d’une verrière recouverte d’une bâche pour des raisons de discrétion évidente. J’ai retrouvé tous les instruments de tortures qui étaient à la dernière journée d’Erosphère, croix, pilori etc… Il y a en plus un coin shibari avec un lit au dessus, une baignoire, plusieurs canapés et le long d’un mur des casiers à rangement sur bien 5 mètres de long et à hauteur d’homme avec l’indication de ce qu’ils contiennent. Pour avoir parcouru par curiosité les étiquettes, je crois qu’il ne manque rien en terme de libertinage et BDSM ! Evidemment certains se sont empressés de profiter des équipements du donjon.
 
Ainsi B., une jolie blonde,  et accessoirement ma domina attitrée du Subspace Sanctuaire d’avril s’est complètement lâchée.  Je l’ai retrouvée aux toilettes porte ouverte en train d’uriner sans la moindre gêne devant un copain pour ensuite se déshabiller et se faire fouetter nue attachée à une croix.

C’est alors que Marie dans cette ambiance festive a proposé une course de vers rampants inspiré d’un post de Emma de Paris Derrière. Je décidais d’y participer avec trois ou quatre autres dont C. le masseur, Melatonine l’initiatrice de cette soirée, et Steph mon ex partenaire de massage à l’atelier Erosphère  « charmer le génital » ( le titre est sans ambigüité - Rires ! ). Nous devions nous mettre tout nu ou presque et ensuite on enveloppait nos corps d’un film plastique des pieds jusqu’au cou. Le corps recouvert de ce film plastique, nous ne pouvions plus bouger et une fois enveloppé, on m’aida à m’allonger par terre sur le dos. Hormis Steph qui avait gardé son slip nous étions tous tout nu. La course n’a pas débuté tout de suite et on commençait à bouillir dans notre carapace en plastique tous les cinq allongés sur le sol.

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C’est alors que B. qui était aussi toute nue a profité de ma condition d’homme réduit à l’immobilité forcée pour me prodiguer un face-siting auquel je ne m’attendais pas ! Aucune idée du temps que cela à duré mais suffisamment longtemps pour que je sois imprégné de son parfum intime pour le restant de la soirée et risqué l’asphyxie !
Mais je laisse la parole à Emma de Paris Derrière qui a fort bien décrit la scène :
"Après vous avoir fait mordre la poussière, la meuf va vous obliger à jouer l’aspirateur à cunni. D’un coup de talon, la miss vous fera rouler sur le dos. Elle ne résistera pas à l’envie sadique de retirer son string histoire de vous faire admirer sa moquette, juste au dessus de votre tête. Toujours impossible de bouger un doigt, vous êtes à sa merci, et on dit merci qui ? « Merci Maîtresse ! » Dans sa grande mansuétude, elle se servira de vous comme d’un vulgaire sextoy en s’asseyant sur votre tronche, pour un facesitting d’anthologie. Attention tout de même à l’asphyxie, car enfoui sous ses fesses, difficile de bafouiller un safe word audible ou de faire un signe de secours, vu que vous n’avez plus de bras. À moins de se tordre comme un appât à deux doigts d’être accroché à l’hameçon de la pécheresse."

 
Après cet intermède olfactif, on nous a tirés par les pieds pour nous amener sur la ligne de départ de cette course par élimination particulière puisque les perdants recouraient la course suivante. C’est dans un enthousiasme délirant et fort bruyant que la première course de vers rampants se déroula. Inutile de dire que se mouvoir dans de telles conditions est extrêmement difficile et épuisant. Sur le dos, il faut en fait soulever son bassin avec ses jambes pour se propulser vers l’arrière sauf que le plastique entrave nos mouvements et que l’on boue à l’intérieur de cette armure. Bon finalement j’ai perdu les premières courses mais j’avoue que l’idée de me trémousser nu au sol devant l’assistance hurlante me plaisait et j’avais envie de prolonger ce plaisir donc je n’y avais pas mis toute mon énergie. 

Pour la dernière course des deux derniers perdants, je me suis retrouvé en tête à tête si je puis dire avec Steph, mon ex partenaire de jeux intimes dans l’atelier « charmer le génital » à Erosphère. Pour corser l’affaire, Marie nous a bandé les yeux  et nous a demandé ce que voudrait le vainqueur de la course. Steph voulait une séance de shibari soft et moi j’avais tellement le cerveau embrumé que je ne savais pas quoi dire. Finalement, Marie, annonça qu’elle déciderait elle même. Ouf
Bien qu’aveugle, je sentais que Steph, plus jeune et plus musclé,  avait les faveurs des pronostics et bien plus de supporters que moi. Mais cette fois-ci je n’avais pas l’intention de perdre. Le départ fut donné et aux paroles d’encouragements pour Steph je compris que j’étais en tête en vue de la ligne, d’autant que nous nous frottions l’un l’autre quand je senti un obstacle sur mon chemin qui me freina. C’était C., de plus en plus sous l’emprise de l’alcool, qui m’avait stoppé dans ma course. Marie ordonna donc une deuxième course après nous avoir laissé récupérer. Il n’était pas loin de 4 heures du matin en plus.  Toujours les yeux bandés nous repriment le départ et finalement je gagnais cette course au finish grâce à mon endurance, d’une longueur de torse juste à la fin car nous avions été au coude à coude pendant les ¾ de cette course. Si je peux raconter cela aussi précisément, c’est parce que le Chéri de Marie a filmé toutes les courses et qu’il me l’a montré car je n’étais sûr de rien en franchissant la ligne d’arrivée. Et  j’étais quand même un peu étonné d’avoir déjoué les pronostics.  Au final en tant que vainqueur je n’eu pas droit à la ma surprise car Marie jugea que nous étions décidément trop bruyants et craignait des plaintes de ses voisins pour tapage nocturne.

L’ambiance retomba donc doucement et c’est Melatonine qui me soulagea de mon armure en plastique dans laquelle j’étais en nage. Avec un long couteau et sous les yeux d’une complice elle découpa le film plastique qui entourait mon corps nu et comme sa copine je ne fus pas plus rassuré que cela quand elle arriva au niveau de mon sexe car elle il mettait une certaine ardeur tout en m’avouant qu’elle avait parié sur ma victoire contrairement à la majorité de l’assemblée.
 
Après avoir remis en état le Terrier de Marie,  on se retrouva dans son appartement pour se dire au revoir et quitter aussi silencieusement que possible son immeuble ce qui pour certains était difficile.  Voila le résumé de ce pique-nique retrouvaille Erosphère, plein d’imprévus et auquel j’avais failli renoncer en raison du mauvais temps. J’aurais eu bien tort ! 



Un grand merci à Marie pour son accueil et tous les SubSpaces qu'elle organise et à Mélatonine qui a lancé l'idée de ces retrouvailles qui ont depuis été renouvellées plusieurs fois.


Jouer l’asticot sous les talons-aiguille, nouvel eldorado érotique de Emma de Paris Derrière


Erosphère de l'Erosticratie


Le SubSpace de Marie Albatrice

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  • Récits d'un gentleman coquin et joyeux. Adepte d'un naturisme festif en liberté et cyclonudiste. Modèle photos, performeur nu au théâtre, figurant.. Prince aux tenues extravagantes des soirées parisiennes kinky et BDSM. (+16ans)
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